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TÉMOIGNAGES

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 DE PMA

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D'anciennes patientes en PMA témoignent, conseillent, partagent
leur vécu, leur parcours.  Des femmes, des couples en cours de parcours nous racontent, lancent un appel, un coup de gueule ou nous font rire...  Notre souhait : que ces témoignages puissent apporter un écho, un espoir ou encore un soutien à vous tous qui les lirez !
Et pourquoi pas toi ? tu as aussi envie de témoignez ? rdv en bas de page ! 

Marie

A 40 ans passés, j’ai connu le miracle d’une grossesse tant attendue, rayonnante même si angoissée,couronnée par l’arrivée de mon merveilleux petit garçon en juillet 20.Et maintenant je réinvente lentement la femme, la mère, l’amoureuse que je veux être...rêver à nouveau et vivre . Simplement.

Emilie

C’est un parcours éprouvant tant physiquement qu’émotionnellement.La fatigue, le stress, les rdv qui s’accumulent qu’on essaie de combiner tant bien que mal avec le travail et la viequotidienne, les remarques déplacées des autres, la multitude de grossesses dans notre entourage, le tabou de l’infertilité, voire la honte, nos idéaux malmenés...Difficile de ne pas se noyer parfois.S'il y a bien une chose que tout cela m’a appris c’est que chacun vit leschoses à sa façon, les ressent et les exprime de façon différente.La bienveillance estprimordiale dans le couple mais aussi envers soi-même.

Justine

Libérer la parole est incroyablement salvateur. Nous avons toutes des parcours différents, mais nous partageons beaucoup de choses: une expérience douloureuse, une attente qui ronge, de l'espoir qui nous aide à poursuivre et une bienveillance les unes à l'égard des autres.

Cindy

Bonjour à toutes et tous, ce message pour encourager tous les couples en parcours PMA. Avec mon mari, nous avons eu un désir d'enfant en 2009. Au bout d'un an comme pas de résultats nous avons consulté un gynécologue (celui qui me suivait depuis que je prenais la pillule). Il décide de me prescrire des hormones. Au bout de 6 mois, pas de résultats donc il décide de m'envoyer voir le Docteur M. . Nous voilà en mai 2011, le diagnostic tombe : vous avez une ENDOMETRIOSE. Je connaissais cette maladie donc ma première réaction a été je ne serais jamais maman. Après 3 opérations, 3 inséminations et 1 fiv en juin 2012 j'apprends que je suis enceinte. QUEL BONHEUR. Aujourd'hui nous sommes comblés avec notre princesse Louise qui a maintenant 8 ans. Mais malheureusement la maladie est toujours très existante. Mais notre combat a été récompensé Notre fille. ALORS NE PERDEZ PAS ESPOIR, nous sommes entourés de bons professionnels. Je remercie le Docteur M. mais également le Docteur B. qui continue à m'épauler dans mon combat contre l'endométriose.

Je m’appelle Emilie, j’ai 36 ans. Depuis toute petite, j’ai toujours voulu avoir des enfants. C’était une évidence, je n’ai jamais imaginé ma vie autrement. 2, 3, 4,… ? La petite part de surprise que me réservera la vie.

J’ai rencontré mon conjoint à l’âge de 20 ans, lors de nos études. Nous nous sommes rapidement installés ensemble et on est entrés dans la vie active. Quelques années plus tard, on s’est lancés dans un achat immobilier et des travaux de rénovation. A 27 ans, tout était parfait : de l’amour, un CDI, une maison. Le tableau idéal. En mars 2013 j’arrête la pilule, persuadée d’être enceinte pour l’été.

Mais, comme vous vous en doutez, rien ne vient. 6 mois plus tard j’ai un rdv annuel chez ma gynéco. Je parle de cette grossesse qui n’arrive pas. Elle me dit qu’il n’y a rien d’anormal, qu’avant 1 an d’essais on ne s’inquiète pas. Ok. Au bout d’1 an, toujours rien. Je reprends donc rdv. Elle nous prescrit à mon conjoint et moi des examens pour vérifier que tout va bien, assez complets, je l’en remercie. Commencent alors les premiers examens, et avec eux la perte progressive de ma pudeur. Quelques semaines plus tard, on reçoit les résultats du spermogramme : une catastrophe. Je ne comprends pas grand-chose au charabia (ça a bien changé depuis) mais je vois bien que tout est bien en-dessous des normes du labo. 100 000 spermatozoïdes seulement au total, et pas les meilleurs. On est désemparés. Ma gynéco m’appelle dans la foulée pour me dire que les résultats du spermogramme ne sont pas bon, qu’on peut prévoir un rdv pour en discuter ensemble, mais que vu les délais il faut que je prenne directement rdv en PMA parce que qu’il faudra certainement envisager une FIV, que même pour une insémination ce ne semble pas suffisant. Le choc. Ah ouais quand même, la FIV direct… Je suis au boulot, je ne sais même pas quoi penser, je suis perdue. On part déjeuner avec des collègues dont l’un annonce qu’il va être bientôt Papa. J’ai juste envie de m’enfuir.

On pleure un bon coup et on avance. Premier rdv en PMA 3 mois plus tard. Premier contact agréable. La gynéco nous explique tout. Effectivement ce sera une FIV pour nous mais elle est confiante. Je suis jeune, j’ai 29 ans, et a priori pas de soucis de mon côté. Elle nous prescrit quelques examens complémentaires et nous programme pour la réunion d’information du centre. En septembre 2014 la première FIV est lancée. On est confiants. Toute cette énergie déployée pour obtenir des embryons et les replacer directement dans l’utérus ça ne peut que fonctionner. Je découvre le stress de chaque étape, j’angoisse dans l’attente de chaque appel téléphonique. Je ne réponds pas hyper bien à la stimulation il faut augmenter les doses mais contre toute attente on obtient 5 embryons à J3. 2 sont transférés et 3 congelés. Super !  15 jours plus tard, je vais faire la prise de sang le matin et on décide de regarder les résultats ensemble avec mon conjoint le soir après le boulot. Quand je rentre, il me tend une petite boite avec des petites chaussures. Je suis surprise. Il me dit qu’il n’a pas réussi à attendre et que c’est positif !! Incroyable, c’est génial !! J’ouvre alors les résultats et là je vois « βHCG = 7 UI ». Je tombe des nues. Je dis « non mais c’est pas bon, 7 UI c’est bien en-dessous de ce qu’il faudrait ». La douche froide. Mon conjoint est vexé. J’ai l’impression que c’est moi qui gâche tout. S’ensuivent plusieurs prises de sang qui n’évoluent pas assez. On suspecte une grossesse extra-utérine. Finalement, le jour de mes 30 ans, le taux commence à diminuer. Joyeux anniversaire ! FC ou GEU, peu importe, c’est en train de s’évacuer.

On a la chance d’avoir encore 3 embryons congelés. Cette première tentative, même si ça a été un flop, c’est quand même une « bonne » nouvelle. Ca peut marcher. Il y a des embryons et apparemment ils peuvent s’accrocher. On y croit. On repart pour 2 TEC, tous les 2 négatifs.

EMILIE

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